J’ai compris que j’avais un Père dans le Ciel.


Lorsque j’étais enfant, je n’entendais jamais parler de Dieu, si ce n’est pour le présenter comme un Dieu qui punit les mauvais comportements. Je voyais un Christ sur une croix, sans plus. A l’âge de 10 ans j’ai rencontré une chrétienne qui m’a emmenée dans son église. J’ai fréquenté pendant quelques mois l’instruction biblique pour enfants. Dans cette église, j’ai été touchée par un chant qui disait ʺMon Dieu n’est pas mort, il est vivant, je le sens dans ma vie, je le sens dans mon coeurʺ.

A 17 ans, je cherchais un sens à ma vie. Je me posais beaucoup de questions sur la vie, la mort, et l’éternité. Dans cette quête, j’ai malheureusement fait du spiritisme avec des camarades. La mère d’une amie a commencé à me lire l’avenir dans les cartes et dans les lignes de la main. Ces pratiques ne m’ont rien apporté, au contraire, il y avait au fond de mon cœur un grand vide et une grande tristesse. J’ai pensé dans un premier temps que ce vide et cette tristesse étaient liés aux difficultés de la vie, à la relation difficile avec ma mère et au décès de mon père. Mais j’ai rapidement compris que seule la présence de Dieu pouvait combler mon cœur malheureux. Il m’a fait revenir à lui grâce à ce chant que j’avais entendu des années auparavant, qui remontait en moi : ʺMon Dieu n’est pas mort, il est vivant, je le sens dans ma vie, je le sens dans mon cœurʺ. Mon cœur s’est alors ouvert à la présence de Dieu, je lui ai donné ma vie. J’ai fait la fabuleuse expérience de devenir enfant de Dieu. J’ai compris que j’avais un Père qui est vivant dans le Ciel, plein d’amour, et capable de prendre soin de moi chaque jour. J’ai compris qu’Il avait donné Jésus pour que je puisse devenir son enfant et avoir la vie éternelle.

A 18 ans, j’ai décidé de m’engager en prenant le baptême, tel qu’il est enseigné dans le Nouveau Testament. C’était il y a 26 ans, et je ne l’ai jamais regretté ! Mon cœur est comblé par sa joie. Je vis tous les jours avec sa présence. Il est là dans toutes les circonstances de ma vie. J’ai fait de nombreuses expériences avec lui et Il ne m’a jamais fait défaut. Il est ma force, mon rocher, et je continue de grandir en comptant sur sa grâce pour aller plus loin, ici-bas et pour l’éternité.

Katia K.

Dans ma solitude, j’ai crié à Dieu.


J’ai été élevée dans une famille catholique. J’ai cherché à me rapprocher de Jésus en faisant ma communion solennelle, mais la tradition religieuse ne m’a rien apporté, et je l’ai rapidement oubliée. J’ai fait ma vie sans Dieu. Je me suis mariée, j’ai eu quatre enfants, et après vingt ans de vie commune, mon mari est parti avec une autre femme. La douleur occasionnée par la trahison et l’abandon était terrible. Mes enfants, devenus adultes, ont pris leur envol, et je me suis retrouvée toute seule. La solitude était insupportable, j’ai donc refait ma vie (malheureusement toujours sans Dieu) avec un nouveau compagnon, chez qui je suis allée vivre. Quel choix catastrophique ! Je me suis vite aperçue qu’il était violent ! J’ai été contrainte de le quitter pour rentrer chez moi, mais il a continué à me menacer. J’étais terrifiée et désespérée. Je n’avais pas de travail, et en plus je n’avais plus d’argent, car il avait dilapidé tout mon héritage familial.

C’est au fond du gouffre que je me suis souvenue de l’existence de Dieu. Je suis revenue à Lui, et dans ma solitude, j’ai crié à Dieu : « Seigneur, donne-moi la force et le courage ! » Aussitôt il m’a exaucée. J’ai senti sa présence, sa consolation, mais aussi sa protection : lorsque mon ancien compagnon est revenu me harceler, j’ai prié dans le secret de mon cœur, et il m’a laissé tranquille. Quelle efficacité dans la prière de la foi ! Dieu est réellement devenu ma force et mon bouclier ! J’ai trouvé en lui une personne extraordinaire qui ne m’a jamais abandonnée ! Par sa grâce j’ai rapidement trouvé du travail. Je me suis aussi attachée à un groupe de prière qui se réunissait une fois par semaine. Les moments passés dans la prière me faisaient énormément de bien, et je me sentais de plus en plus attirée par la personne de Jésus, jusqu’au moment où j’ai compris que je devais lui donner tout mon cœur.
Ensuite, un couple de mon groupe de prière m’a invitée à un culte de l’Eglise Evangélique. Je me suis sentie tellement touchée pendant ce culte, que j’ai compris que c’était le Seigneur qui m’avait amenée jusqu’ici. Quelques mois plus tard, j’ai scellé mon engagement avec Dieu en prenant le baptême par immersion, c’était en décembre 1989. Ce fût un immense bonheur ! Depuis ce jour, Dieu n’a cessé de me remplir de son amour, de sa joie et de sa paix. Il vit en moi, je ne suis plus jamais seule !

Monique F.